Castrum Lordo a vu le jour en 2012, pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural, historique, naturel et culturel du site. Un bail emphytéotique d’une durée de 30 ans a été convenu entre le propriétaire et l’association. Les activités de Castrum Lordo sur le terrain sont encadrées par le Centre de Castellologie de Bourgogne.
L’association comprend une centaine d'adhérents et une vingtaine de volontaires qui se retrouvent les jeudis, ou lors de semaines organisées l'été avec des projets d’activités sur le site.
Depuis 2016, Castrum Lordo loue une parcelle de vigne en-dessous du château. Les bénévoles gèrent l'exploitation et la vinification est confiée à la cave de Genouilly. Les recettes obtenues grâce à la vente de bouteilles assurent une partie du financement des activitées sur le site.
Castrum Lordo est animé par un groupe d’enthousiastes locaux, inspirés par le site et son histoire, souhaitant le voir émerger de la forêt et survivre afin que les futures générations puissent l’explorer à leur tour. Tous apportent leurs connaissances, leurs expériences et leur habileté pour réaliser les travaux et sauvegarder les lieux ainsi que gérer la partie administrative et historique. C'est cette somme de compétences qui créée notre richesse.
Depuis la création de Castrum Lordo, Dominique Béruard est président de l'association. Sa vision globale et son expérience permettent un suivi des travaux.
(Statuts de l’association: Statuts modifies 2018.docx )
En plus de la sauvegarde du château, Castrum Lordo veut promouvoir des activités dans des domaines variés, qu’ils soient culturel, éducatif, environnemental et de loisirs. Les structures bâties nécessitent d’être consolidées en gardant pour objectif le respect de la préservation du patrimoine et la traçabilité historique des lieux. Pour cela, il faut des compétences, des outils et des moyens financiers. Nous vous attendons nombreux pour continuer l’aventure.
Castrum Lordo est très dépendant de la générosité de ses membres, de ses soutiens, des subventions et des recettes provenant de la vente de son vin.
Nous avons actuellement atteint la phase où le travail demande divers matériaux de construction, les coûts sont élevés. Nous avons fait l’acquisition entre autres, d’échafaudages, d'une bétonnière, de tracteurs et d’outils pour fortifier les structures. Nous avons besoin d’ autres aides financières, comme de votre générosité pour continuer de progresser.
Les premières années, un petit groupe de volontaires a joint ses efforts pour clôturer le site, nettoyer les ruines des ronces et des troncs d’arbres. Il a créé un chemin qui permet l’accès aux petits engins chargés du matériel destiné à la sauvegarde des lieux.
Au commencement des travaux, le lierre recouvrait les ruines et faisait disparaître à la vue les imposants piliers du jeu de paume. La clôture réalisée encerclant la colline, mesure environ 1,2 kilomètres de long, elle se devait d’être assez solide afin de garder le bétail à l’extérieur des ruines. Le passage a du être ouvert sur un versant qui n’avait vu ces dernières années que celui des animaux. Ces travaux ont été achevés début 2017.
Depuis, en accord avec les archéologues du CeCaB, nous nous sommes concentrés sur la préservation des structures les plus vulnérables présentant un sérieux risque d’effondrement total. Déjà, nous avons sécurisé et sauvegardé "la tour de la poudrière" située à l’extérieur de l’entrée principale du château, alors en danger d’écroulement imminent.
Lorsque nous avons débuté les travaux, la tour en grande partie disparaissait sous une végétation rampante qui déjà avait fait s’effondrer la paroi avant et une partie de la voûte.
En 2018, la structure complète de la tour attachée au jeu de paume était en difficulté (Une explication du jeu peut être trouvée ici: https://fr.vikidia.org/wiki/Jeu_de_paume. A partir du sol, le ciel était visible au-delà des trois étages, les murs s’effritaient. Les cadres de fenêtre ont été stabilisés et en partie reconstruits. A présent poutres et planches ont été installées sur chaque niveau. Les cheminées ont été restaurées et sauvées et les premières structures du toit mises en place. Le bâtiment est enfin hors d'eau.
Le « caboin », qui était effondré en partie, est maintenant utilisable et permet le stockage de matériels ainsi que disposer d'un local dédié à la ripaille. Un échafaudage a été monté contre la tour et sur les premiers piliers du jeu de paume. Il en atteint les sommets que les effets du temps et de la végétation ont rendu très vulnérable. Les pierres à la pointe des piliers ne sont plus scellées et dangeureusement positionnées en équilibre. Le travail de réfection est prévu pour l’année 2019.
Pour l'avenir, de nombreux travaux sont à faire de concert avec nos amis du CeCaB et suivis par Hervé Mouillebouche, professeur d'université à Dijon. Ils produisent les rapports annuels de leurs recherches suite à une semaine sur le terrain chaque année afin d’en poursuivre l’étude et assurent le suivi des travaux.
L’adhésion à l’association est ouverte à quiconque est intéressé au projet. Castrum Lordo accueille tous les nouveaux membres et bénévoles.
Du fait de l’état des vestiges, le site est fermé au public en dehors des visites guidées des journées du patrimoine qui se déroulent sur un week-end de septembre. Cette année 2018 quelques 650 personnes ont pu voir l’avancée des travaux. Tout au long de l’année peut être organisé à la demande l’accompagnement de petits groupes au sein du site. N'hésitez pas à nous contacter.